Torture et séquestration à Liffol-le-Grand : quatre accusés condamnés jusqu’à 12 ans de prison

Une soirée d’horreur en 2022

Les faits remontent à la nuit du 31 mai au 1er juin 2022. Dans le domicile de l’une des accusées, la victime a subi une série de violences d’une extrême brutalité : menacée avec un couteau, frappée à coups de poing et giflée, ses cheveux ont été coupés. Les vidéos présentées devant la cour ont montré la victime dénudée et terrorisée.

Une vengeance à l’origine du déchaînement

Selon l’accusation, l’instigatrice de ces violences, aujourd’hui condamnée à 12 ans de prison, aurait voulu se venger de la victime qu’elle accusait d’avoir eu une relation avec son compagnon. Trois femmes et un homme comparaissaient devant la cour depuis lundi. Tous connaissaient la victime, certains étaient même des proches.

Des peines lourdes prononcées

Le seul homme du groupe, reconnu coupable de violences d’une extrême gravité, a également écopé de 12 ans de réclusion. La fille de l’instigatrice, impliquée pour avoir approché un briquet du pubis de la victime afin de lui brûler les poils, a été condamnée à 6 ans. La quatrième accusée, qui avait attiré la victime dans le piège, a reçu une peine de 5 ans. Aucun des accusés n’a été condamné pour viol, comme l’a précisé l’un des avocats de la défense, Me Guillaume Royer.

« Un déferlement de violence inexplicable »

Pour la partie civile, cette affaire reste marquée par une incompréhension totale. « Ce déferlement de violence est inexplicable. Même les accusés n’arrivent pas à l’expliquer », a déclaré Me François-Xavier Wein, avocat de la victime.

Voir notre reportage : https://www.vosgestelevision.tv/info/info/Frappee-humiliee-violee-OPgzYfu6Ds.html