Zap Culture du 27 novembre
- Le 100è prix Erckmann-Chatrian a été remis en Moselle
- La Lune en parachute reprend la route dans les Vosges
- Le vitrail pour tous les sens dans l'Aube
Le « Goncourt Lorrain » 2025 décerné à un Nancéien
Lundi 3 novembre, comme chaque année depuis cent ans, le comité Erckmann-Chatrian – nommé d’après le duo d’auteurs lorrains – s’est réuni à Metz pour élire le Goncourt Lorrain.
Ce lundi 3 novembre, le comité Erckmann-Chatrian s’est réuni pour départager les finalistes de ce prix littéraire local. Il récompense une œuvre dont l’action se déroule sur notre territoire, ou réalisée par un Lorrain.
Après deux heures de délibérations, c’est le Nancéien Adrien Genoudet qui a été désigné comme le centième « Goncourt Lorrain » pour son roman Nancy-Saïgon.
Adrien Genoudet lauréat 2025 du « Goncourt Lorrain »
Adrien Genoudet, le lauréat 2025 qui a appris la nouvelle par la presse, se dit « évidemment heureux et très surpris » de cette récompense. Également « très honoré » par ce prix local pour Nancy-Saïgon, dont l’action se déroule notamment dans un cimetière proche de Nancy.
Alors pourquoi ce livre plutôt qu’un autre ? Fabienne Henryot, présidente du comité Erckmann-Chatrian, justifie le choix de ce livre par la sensibilité avec laquelle il raconte le conflit armé, mais surtout les victimes collatérales et les dégâts provoqués : « Il dépeint la guerre avec beaucoup de justesse. »
Le prix Erchmann-Chatrian : un coup de projecteur sur la Lorraine
Le prix Erckmann-Chatrian est né suite à l’Annexion de l’Alsace-Moselle pour mettre en avant la culture lorraine. Mais cent ans après le premier lauréat, quel enjeu représente désormais ce prix ?
Pour Gilles Laporte, écrivain et jury de longue date, « c’est une volonté de mettre un coup de projecteur sur la particularité lorraine ». Une particularité historique, linguistique et culturelle. Un engouement pour cette mission qu’il illustre par la cinquantaine de candidatures reçues cette année.
Déjà prix de la Feuille d’or au Livre sur la place de Nancy, Adrien Genoudet sera invité à la remise des prix du comité Erckamnn-Chatrian le 30 mai 2026.
Il est de retour !
Après un an d'interruption pour raison budgétaire, l'Art Bus, mis en place par La Lune en Parachute depuis 2006, est de retour ! Avec cette relance, de nouvelles stations sont désormais prévues dans les lycées, les MFR et certains centres sociaux en plus des collèges.
Voilà qui résume plutôt bien le rôle de l’Art Bus, ce support culturel itinérant, à destination des scolaires, initié par La Lune en Parachute à Épinal en 2006… Après une année d’interruption contrainte pour raisons budgétaires en 2024, le dispositif a fait son retour à la rentrée. Avec une exposition intitulée “Fragile persistance” proposée par Laurence Aellion. L’artiste utilise des plastiques à usage unique pour réaliser ses œuvres et passer un message écologique… Même si ce n’est pas ce qu’elle souhaite véhiculer en première intention.
Cette année, 17 stations d’une semaine seront proposées dans les Vosges, avec une tournée désormais élargie, en plus des collèges, aux lycées et aux MFR, ainsi qu’aux centres sociaux dans certains quartiers prioritaires pendant les vacances… Comme c’était le cas, à la Toussaint, au centre social Louise Michel à Golbey.
Et ici pas d’enseignant pour faire la médiation culturelle, alors ce sont quelques jeunes du quartier qui s’y sont attelés, après une petite formation auprès de la Lune en Parachute… Une autre nouveauté cette saison.
Une expérience qui bénéficiera à près de 6000 jeunes jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Cité du Vitrail : la Cité accessible célèbre l’inclusion à travers ses ateliers sensoriels
À la Cité du Vitrail de Troyes, ce week-end, les visiteurs ont été invités à poser un nouveau regard… ou à fermer les yeux ! Pour la troisième édition de « La Cité accessible », les approches inclusives ont été multipliées : ateliers sensoriels, harpe en direct, visites dansées, langue des signes et audio-description. Une manière de rappeler que l’art du vitrail peut se vivre bien au-delà de la vue, alors que l’on célèbre les 20 ans de la loi sur l’accessibilité.
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