Chats errants à Remiremont : la Ville renforce son action pour une cohabitation apaisée

Publié le Mercredi 2 Juillet 2025

À Remiremont, la municipalité agit contre la prolifération des chats errants en misant sur la prévention, la responsabilisation et la protection animale.

Face à la prolifération des chats errants, la municipalité de Remiremont intensifie ses efforts pour concilier respect du bien-être animal et tranquillité publique.

À Remiremont, la présence croissante de chats errants suscite des préoccupations multiples. Problèmes sanitaires, nuisances sonores, propagation de maladies : ces animaux livrés à eux-mêmes peuvent engendrer de nombreuses complications. Pour y répondre, la Ville déploie une stratégie fondée sur la prévention, l’information et la responsabilité citoyenne.

Une démarche centrée sur le bien-être animal

Plutôt que de recourir systématiquement à la fourrière, la municipalité s’engage dans une gestion éthique et durable des populations félines. Un partenariat actif avec l’association locale Chats sans famille permet la capture, la stérilisation, l’identification et le relâcher sur site des chats errants. Ce cycle vertueux vise à limiter leur reproduction tout en préservant leur place dans l’environnement urbain.

Identification obligatoire : un devoir légal souvent ignoré

Depuis 2012, tout chat domestique de plus de sept mois doit être identifié, par puce ou tatouage. Ce geste simple est crucial pour retrouver un animal perdu et prévenir les abandons. En cas de manquement, le propriétaire s’expose à une amende de 750 euros. En cas de divagation — au-delà de 200 mètres d’une habitation ou 1 km de son domicile sans surveillance — un chat non identifié peut être capturé et placé en fourrière.

Stériliser pour mieux protéger

Lutter contre la surpopulation passe aussi par la stérilisation. Une chatte non stérilisée peut engendrer jusqu’à 20 000 descendants en quatre ans. Outre les conséquences sur le bien-être animal, la concentration de chats errants favorise la transmission de maladies, les parasites et autres nuisances.

Responsabiliser les propriétaires

Adopter un animal est un engagement. La Ville appelle chaque citoyen à prendre conscience de ses devoirs : identification, stérilisation, respect de l’espace public. Des sanctions sont prévues en cas de non-respect, allant jusqu’à 3 700 € d’amende et trois mois de prison. Par ailleurs, comme pour les chiens, les déjections félines sur la voie publique sont passibles d’une amende de 135 €.

Une mobilisation collective nécessaire

Les associations, bien que dévouées, peinent à faire face à l’ampleur du phénomène. La Ville invite les habitants à s’impliquer davantage : signalements, respect des règles, soutien aux initiatives locales. La cohabitation entre humains et chats en ville passe par l’engagement de tous.

Remiremont entend poursuivre ses efforts en matière de sensibilisation, et renforcer ses partenariats pour garantir une application rigoureuse des règles et le respect du bien-être animal.

Laissez nous un commentaire

Aucun commentaire

Soyez le premier à laisser un commentaire