Soins palliatifs : 1 000 km en tricycle pour demander la création de véritables unités dédiées
Caroline Brandicourt a 62 ans, habite Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), était professeur de français et est atteinte depuis quinze ans d’une maladie neurodégénérative. Et pour promouvoir d’une part le développement partout en France de véritables unités de soins palliatifs autant que pour changer le regard sur les maladies incurables, elle réalise depuis le 22 avril un périple de 1 000 km en tricycle à assistance électrique.
Ce mardi en fin de journée, elle a fait étape à Epinal, place Georgin, après déjà 900 km parcourus. Plus que 100 km à faire vers l’étape finale, Lons-le-Saunier.
Une étape vosgienne motivée par le fait que, à l’instar selon elle de 21 autres départements, le centre hospitalier Emile Durkheim d’Epinal possède un service mobile de soins palliatifs (avec des lits dispersés donc dans les différents services) mais pas une véritable unité dédiée. Selon nos informations, l’établissement est d’ailleurs en train de mener une réflexion pour en créer une.
Caroline Brandicourt estime par ailleurs « qu’il est illusoire de penser que la France pourrait suivre efficacement la voie des soins palliatifs en même temps que celle de l’encadrement du suicide assisté et de l’euthanisie ». Elle est soutenue dans son périple par le collectif “Soulager mais pas tuer”, dont l'emblématique parrain, Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique à la suite d’un accident de parapente et qui avait inspiré le film "Intouchables", vient de décéder à l’âge de 72 ans.
Reportage complet dans une prochaine édition de notre JT de 18 h.
Ludovic Bisilliat
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