La restauration de la nature au cœur des préoccupations du congrès national Natura 2000
Depuis la création du réseau européen Natura 2000 en 1992, c’était seulement la seconde fois qu’un congrès national réunissait élus et techniciens de ces zones naturelles à conserver (flore et faune)… ces lundi, mardi et mercredi, 200 personnes ont participé à Bussang au 2e congrès national des élus Natura 2000, en présence notamment de nombreux représentants des 58 Parcs naturels régionaux de France, dont le président de leur fédération, Philippe Gamen.
Trois jours de conférences, de tables rondes et de visites sur le terrain (plateau des mille étangs, Grand Ballon, tourbière de Lispach, etc.) autour, principalement, du thème de la restauration de la nature.
Car si on parle toujours de préservation de certains espaces, aujourd’hui il est aussi question de restauration d’espaces, dans un contexte nouveau, celui du réchauffement climatique qui implique des actions qui doivent être de plus grande ampleur (par exemple avec de nouveaux partenaires) et qui doivent être réalisées plus rapidement.
Sur le massif des Vosges, le massif montagneux le plus peuplé de France et dont le Parc naturel régional des Ballons des Vosges (PNRBV) compte, versant vosgien, quatorze sites Natura 2000 (26 000 hectares), de nombreuses actions sont en cours (citons les travaux de restauration de la tourbière de Belbriette, à Xonrupt-Longemer). Surtout, au regard de sa fréquentation touristique en hausse et des enjeux socio-économiques qui en découlent, et selon Karine Jung, la coordinatrice Natura 2000 au sein du PNRBV, « les élus ne doivent pas en avoir peur. Les ambitions et les travaux des zones Natura 2000 sont contractuels, il n’y a rien de réglementaire, qui plus est avec divers accompagnements financiers. Ce qui prime, c’est la concertation ! ».
En France, les zones Natura 2000 couvrent 13 % du territoire métropolitain. Sur le PNRBV, c’est 25 %.
Ludovic Bisilliat (photos Mission inter-réseaux N2000 / PNR des Ballons des Vosges / Faustine Simon)
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