Grève illimitée chez Fragola à Fraize : les salariés dénoncent une casse sociale
Les négociations annuelles obligatoires (NAO) ayant achoppé au sein de l’entreprise Fragola à Fraize, au pied du col du Bonhomme, une grande majorité des 99 salariés de ce sous-traitant plasturgiste spécialisé dans le soufflage et l’injection de pièces pour de grandes marques automobiles (Groupe Stellantis, Renault, Daimler, Audi, etc.) a débuté ce mercredi une grève illimitée.
Les deux syndicats représentatifs (FO et la CFTC) ont expliqué que la direction souhaiterait revenir sur des acquis sociaux et dénoncer des accords d’entreprise, ce qui pourrait aboutir à des pertes de salaire de 700 à 900 euros bruts mensuels. Des mesures qui auraient été justifiées par les conséquences de la mauvaise gestion de la précédente direction, l’actuelle souhaitant donc assainir la situation.
Les syndicats dénoncent une casse sociale et un mépris de la direction qui selon eux aurait prononcé lors des discussions salariales des phrases du type « les salariés coûtent trop cher ».
Nos tentatives de joindre la direction sont à cette heure restées vaines.
Marie-Danièle Rogovitz (photo DR)
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