Viols et sado-masochisme : l'auteur condamné à 13 ans de prison

Publié le Samedi 20 Avril 2024

Après 15 jours de procès à huis-clos, le verdict est tombé ce vendredi soir, à l'issue de longues heures de délibération. Ange Bauda, 31 ans, est condamné à 13 ans de réclusion criminelle pour des viols avec contrainte et faits de violences.

Une décision judiciaire, dont se félicitent les avocats des parties civiles. Contactée par téléphone, Me Founès nous confie que c'est un soulagement pour sa cliente : "Les jurés ont reconnu qu'elle n'était absolument pas d'accord avec ces actes, ni responsable de ce qui lui est arrivé. Elle se félicite du jugement qui a été rendu, elle n'était pas là dans un esprit de revanche mais souhaitait qu'on en finisse avec ces mensonges... C'est bien un viol qu'elle a subi !"

Du côté de la défense, les avocats se disent également assez satisfaits de la décision rendue, puisque le prévenu encourait au départ 18 ans de réclusion criminelle, dont 12 ans de peine de sureté, pour 6 accusations de viols et faits de violences sur autant de femmes. "Finalement les jurés nous ont en partie suivi puisqu'ils ont décidé d'acquiter notre client pour 4 de ces accusations. De plus, il n'y a aucune peine de sureté. Nous réfléchissons toutefois à faire appel... car nous savons qu'il sera dur de faire comprendre aux jurés que les femmes filmées en train de pleurer pouvaient être malgré tout consentantes." précise Me Giuranna en rappelant qu'il s'agit tout de même d'une relation sado-masochiste.

Rappel des faits

Ange Bauda, 31 ans, résidant à Golbey et originaire de l'Île Maurice, était un fervent admirateur de la saga littéraire "50 nuances de Grey", dans laquelle un jeune multimillionnaire entretien des relations sado-masochistes consenties avec de nombreuses femmes. C'est ainsi qu'il a lui même commencé à proposer ce type de relations à plusieurs femmes, contrats de soumission à l'appui pour certaines d'entre elles. Ces actes, souvent filmés, ont d'ailleurs pu être visionnés par la Cour durant le procès.

Revoir ici notre reportage.

Anaïs Gall

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